fiche pays

Le conseil de la cfe

Avant de partir, il est indispensable de vous informer sur la situation de votre pays d’expatriation et d’envisager toutes les éventualités. Dans cette rubrique*, vous pourrez consulter l’ensemble des informations liées au pays mais aussi le détail sur les risques sanitaires, sur les vaccins à prévoir ou sur les formalités à remplir. La CFE vous accompagne avant, pendant et après votre expatriation et vous apporte tous les conseils dont vous avez besoin pour réussir cette belle aventure. 

*Toutes les informations indiquées dans cette rubrique sont des conseils et n'engagent pas la CFE sur les contacts indiqués.

Informations générales

Capitale: Quito

Langue:espagnol, quichua et shuar.

Régime politique: république unitaire à démocratie présidentiel.

Habitants:6 140 000.

Monnaie: Dollar des États-Unis

Décalage horaire: GMT -5

Indicatif Tel.: 00 593 (2) pour Quito.

Réseau Tel.: bon en dehors des heures de bureau. Les appels vers la France se font sans problème si la ligne a l'accès à l'international, sinon il faut passer par l'opératrice. Le téléphone cellulaire est utilisable.

Climat: tempéré toute l'année à Quito, tropical sur les côtes. Dans la partie amazonienne, humidité permanente. Saison des pluies de janvier à mai sur les côtes et d'octobre à mai sur la capitale. Meilleure période : juin-août (Quito), janv.-mai (côtes).




Formalités

Passeport

En cours de validité d'au moins 6 mois au-delà de la date de fin de séjour. Pour les enfants ,un passeport individuel est requis par le consulat.

Visa

Pas nécessaire pour des visites touristique ou d'affaires de moins de 3 mois mais obligatoire pour les voyages d'affaires.
Important: il est fortement conseiller de souscrire à une police d'assistance et de rapatriement avant le départ et de posséder une carte de crédit permettant d'engager des sommes importantes en cas de nécessité, les frais médicaux étant à avancer intégralement et pouvant rapidement atteindre 50.000 euros (pour plus de détail, voir "Infrastructures sanitaires" dans la rubrique HYGIÈNE & SANTÉ de la fiche).
Attention: les voyageurs qui transitent par un aéroport américain doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d'entrée aux États-Unis dans le cadre du programme d'exemption de visa.

Enfant

Passeport individuel obligatoire pour les mineurs, quel que soit leur âge.

Autorisation de sortie de territoire de nouveau obligatoiredepuis janvier 2017

Pour chaque enfant mineur qui vit en France et voyage à l'étranger seul ou sans être accompagné de l'un de ses parents doit être muni d'une autorisation de sortie du territoire (AST).
Il s'agit d'un formulaire établi et signé par un parent (ou responsable légal). Ce formulaire doit être accompagné de la photocopie d'une pièce d'identité du parent signataire.

Consulat français: Calle General Leonidas Plaza 107 y Patria à Quito : (2) 29 43 840.
E-mail: consulat.quito@ifrance.com

Paludisme

Risque de transmission de paludisme:
Le risque de paludisme dû à P. vivax (67%) et P. falciparum (33%) existe toute l'année en dessous de 1500 m, avec un risque modéré dans les provinces côtières. Le risque est faible à Quito et dans les provinces qui font partie de la région inter-andine ou de la Sierra.

Le risque de paludisme à P. vivax est présent dans certaines provinces du pays, principalement dans la région amazonienne, notamment dans les provinces de Morona Santiago, Pastaza, Orellana et Sucumbíos.

Le risque de paludisme à P. falciparum est présent dans certaines provinces du pays, avec une prédominance sur la côte, notamment dans la province d'Esmeraldas, ainsi que dans la région de l'Amazonie, en particulier dans les provinces de Pastaza et Morano Santiago.

- Absence de transmission de paludisme dans les îles Galapagos.


Recommandations:
Multirésistance aux antipaludiques.
Traitement préventif:
- Chimioprophylaxie habituellement non recommandée, à discuter selon l'exposition et la durée dans les zones endémiques.
- Chimioprophylaxie par Méfloquine, Doxycycline ou Atovaquone-Proguanil pour les zones signalées.
- Protection personnelle anti vectorielle pour l'ensemble du pays.
- Consultation si fièvre pendant le séjour ou au retour.


*Aucun moyen préventif n'assure à lui seul une protection totale. Une lutte antivectorielle doit être associée à la chimioprophylaxie.
Toute fièvre au retour d'une zone impaludée doit être considérée comme un paludisme et nécessite une consultation en urgence.

Vaccinations

Vaccination obligatoire

- Fièvre jaune:
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs âgés de 1 an ou plus en provenance du Brésil, de la République démocratique du Congo et d'Ouganda, y compris pour ceux ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport d'un de ces pays.

À partir du12 mai 2025, un certificat est aussi exigé pour :

  • Les voyageurs de nationalité péruvienne, colombienne, bolivienne ou brésilienne ou résidant dans ces pays
  • Les voyageurs ayant passé plus de 10 jours au Pérou, en Colombie, en Bolivie ou au Brésil avant d'entrer en Équateur

Le vaccin doit avoir été administré au moins 10 jours avant le voyage.

Selon l'OMS :
Recommandé à tous les voyageurs âgés de 9 mois ou plus qui se rendent dans les provinces suivantes : à l'est des Andes, dont l'altitude est inférieure à 2300 m : Morona-Santiago, Napo, Orellana, Pastaza, Sucumbios et Zamora-Chinchipe, et dans la province située à l'ouest de la cordillère, Esmeraldas.

Généralement déconseillé aux voyageurs dont l'itinéraire se limite aux provinces suivantes à l'ouest des Andes, y compris en dessous de 2300 m : Guayas, Los Rios, Santa Helena et Santo Domingo de los Tsachilas, et les régions désignées d'Azuay, Bolivar, Canar, Carchi, Chimborazo, Cotopaxi, El Oro, Imbabura, Loja, Pichincha et Tungurahua.


Déconseillé aux voyageurs dont l'itinéraire se limite à toutes les zones situées au-dessus de 2300 m, aux villes de Guayaquil et de Quito, et aux îles Galápagos.

Il convient de noter que, bien que les zones urbaines (villes) et les îles Galápagos ne soient pas des zones à risque pour la fièvre jaune, la zone de jungle de la région amazonienne de l'Équateur - où se trouvent les provinces d'Orellana, Sucumbios, Pastaza, Napo, Morona Santiago, Zamora Chinchipe et la province côtière d'Esmeraldas et où les vecteurs Haemagogus spp. et Sabethes spp. sont des transmetteurs de la maladie - est considérée comme risquée et endémique pour la circulation du virus.

*La vaccination contre la fièvre jaune n'est généralement pas recommandée dans les zones où le risque de transmission est faible. Cependant, la vaccination peut être conseillée pour une catégorie de voyageurs à haut risque car ils voyagent longtemps, s'exposent beaucoup aux piqures de moustiques et ne peuvent lutter efficacement contres les piqures. L'indication vaccinale repose sur le risque d'exposition au virus, les obligations légales par pays, et le risque d'effets indésirables potentiels de la vaccination.



*Le certificat de vaccination contre la fièvre jaune est valable à vie.
MAP 2-11. Yellow fever vaccine recommendations in Ecuador

Vaccinations conseillées

Mise à jour des vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal français dont:

Adultes
- Hépatite A : pour tout séjour.
- Rougeole : pour tout séjour chez un voyageur non immunisé antérieurement.
- Typhoïde : pour des séjours prolongés ou en cas d'hygiène précaire.
- Hépatite B : pour des séjours fréquents ou prolongés.
- Rage : pour des séjours prolongés ou aventureux et en situation d'isolement.

Enfants
- BCG (dès la naissance) en cas de séjour prolongé (au moins 1 mois d'affilée).
- Rougeole : pour tout séjour chez un voyageur non immunisé antérieurement.
- Hépatite A (dès l'âge de 1 an) : pour tout séjour
- Typhoïde (dès l'âge de 2 ans) : pour des séjours prolongés ou en cas d'hygiène précaire.
- Rage : pour des séjours prolongés ou aventureux et en situation d'isolement.


Références: Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales. Direction générale de la santé.

Hygiène & Santé

Maladies vectorielles : fièvre jaune (Amazonie), paludisme (voir rubrique spécifique), arboviroses (dengue, virus Zika depuis 2015, virus Oropouche depuis 2024), rickettsioses, erhlichiose, bartonellose, leishmanioses cutanée, cutanéo-muqueuse et viscérale, trypanosomiase américaine.

Il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de se rendre dans les zones à risques de transmission en cas de Zika ou Oropouche
Si elles ne peuvent ou ne veulent pas différer leur voyage, il faut les informer sur le risque d'embryofoethopathies et insister sur l’importance de respecter les mesures de protection antivectorielles et de consulter un médecin en cas de signes cliniques évocateurs d’une infection, pendant le voyage ou au retour. (d'après la DGS)

Risque Oropouche (CDC, 2025)

Oropouche Amérique CDC 2025 04 13
Maladies transmises par l'eau et les aliments : hépatite A et E, diarrhées des voyageurs, typhoïde, botulisme, protozooses intestinales, fasciolase et paragonimose, hydatidose et échinococcose alvéolaire, helminthiases, brucellose, listériose, trichinose, Aeromonas et vibrion non cholérique.

Maladies transmises par voie sanguine ou sexuelle : infection par le VIH, hépatites B et C, autres infections transmises par voie sexuelle (syphilis, gonocoque, Chlamydia, etc)

Maladies transmises par voie aérienne : tuberculose.

Maladies transmises par l'environnement : coccidioïdomycose, paracoccidioïdomycose, leptospirose, histoplasmose, bilharziose digestive, Aeromonas et vibrions marins, Mycobacerium ulcerans.

Zoonoses : rage, charbon, infection à Hantavirus, sporotrichose.

Autres risques : envenimations, mal de l'altitude dans l'altiplano.

VIH: pas de restriction particulière concernant l'entrée ou le séjour sur le territoire pour les voyageurs atteints du VIH/SIDA.

Eau: utilisation non recommandée, filtration nécessaire ou faire bouillir 5 mn. En bouteille : Guitig et Orangine. (attention éviter les glaçons dans les restaurants).

Infrastructures sanitaires: infrastructures médicales sérieuses et bien équipées mais chères à Quito. Très médiocres dans le reste du pays.
Il est plus que conseillé de souscrit à une police d'assistance et de rapatriement avant le départ, car sans assurance vous ne serez admis que dans les hôpitaux publics qui manquent fortement de moyens.Dans tous les cas, il est impératif d'acheter vos propres médicaments pour vous faire soigner.
Il faut savoir que même avec une assurance, faute de conventions internationales entre les cliniques privées et les compagnies d'assurance, les frais médicaux sont à avancer intégralement. Il est primordial de détenir une carte de crédit permettant d'engager des sommes importantes, en cas de nécessité, les soins pouvant rapidement atteindre 50.000 euros. À défaut de présentation d'une garantie financière solide, les cliniques privées peuvent vous refuser d'engager des soins, même de première nécessité.